Majogami, la recette magique d’Inti Creates

Le studio Inti Creates est un studio que j’aime beaucoup, ces dernières années il a tendance a sortir des jeux de plateforme avec un gimmick particulier. vous le connaissez peut-être pour la série des “Azur Striker Gunvolt”, “Bloodstained: Curse of the Moon“ ou plus récemment “Umbraclaw”.

J’avais donc très hâte de jouer à Majogami, leur dernier jeu en date disponible sur Switch, Switch 2 et PC. Et c’est grâce à une version Switch 2 fournie par l’éditeur en attendant ma version japonaise en boite que je vais pouvoir vous en parler.

Majogami nous conte l’histoire de Shiroha, une jeune sorcière amnésique armée de son katana Kamikiri. Coincée dans le monde d’Ochesgra, elle devra, accompagnée de son père, un marque-page vivant, déjouer les obstacles de la Sorcière Aradia et des autres sorcières Artisanes.

Bien que le pitch soit simpliste, l’histoire est tout à fait agréable à suivre de par la pléthore de personnage qui l’accompagne mais aussi les thèmes abordés par le scenario qui peut s’avérer touchant à plusieurs reprise à la manière d’un conte pour enfant. Les jeux d’Inti Creates n’ont jamais mis l’accent sur l’histoire tout en faisant plus que le strict minimum et Majogami ne fait pas exception. Ce qui va nous intéresser ici, c’est le gameplay.

Au cours des sept mondes, eux-mêmes divisés en niveau, Shiroha pourra utiliser son katana pour frapper les ennemi et faire monter sa jauge de Setsuna. Lorsqu’au moins une jauge est remplie, notre personnage pourra effectuer un Setsuna, un dash frappant vers l’ennemi. Et si l’on reste appuyer plus longtemps, on pourra effectuer des attaques dans des directions différentes..

De plus, chaque fois que vous abattez un monstre de cette manière, votre jauge reste intacte vous permettant ainsi de foncer sur le prochain ennemi à proximité et par la même occasion de faire monter la jauge de combo. (Qui n’est là que pour le style) Et c’est très satisfaisant de le faire dans les longs couloirs d’ennemis, mis là exprès.

A bien des égards cette mécanique n’est pas sans rappeler celle de Gunvolt 2 et 3 mais en beaucoup plus simple, beaucoup plus épuré. D’abord le verrouillage se fait automatiquement, pas besoin de le “tagger” avant, et enfin la notion de scoring a disparu, laissant davantage de champ libre à la partie “contre-la-montre”.

D’un coté, certains habitués pourront peut-être reprocher le manque de profondeur. En ce qui me concerne je préfère voir cela comme un moyen de permettre à de nouveaux joueurs de connaitre ce type de gameplay. Et puis il y a toujours les épreuves et le mode difficile de chaque niveau si vous êtes en manque de défi.

Toujours est-il que Majogami est loin d’être une promenade de santé, surtout grâce aux différentes boss qui vous demanderont de faire preuve d’agilité sans foncer dans le tas. Et si malgré tout vous avez du mal, vous pourrez toujours acheter des objets de soins et des équipements au magasin et vous pourrez toujours demander de l’aide aux “astraux”, des personnages qui vous accorderont deux transformations, le tout sur fond de musique pop, marque de fabrique du studio.

En ce qui concerne la direction artistique j’ai complétement été charmé par le côté livre d’image, le côté “papier” du jeu, c’est vraiment du plus bel effet. Les artworks présents dans le jeu sont vraiment très jolis. La bande-son quand à elle est agréable, mais ne reste pas vraiment dans les mémoire.

On notera aussi la présence de Seiyuu en vogue comme Ai Fairouz ou encore d’autres très connus dont le vous laisse la surprise.

Pour finir un petit mot sur la traduction française. Globalement de bonne facture certaines erreurs grossière restent et c’est fort dommage.

Malgré l’impatience que j’avais, je ne fus pas déçu par Majogami qui montre encore une fois que Inti Creates sait y faire avec ce genre de jeu de plateforme. Moins exigeant que d’autres jeux du studio, il est le jeu idéal pour de nouveaux joueurs ne se préoccupant pas de la performance, le tout dans un univers tout à fait charmant. Vivement le prochain jeu.