Fullmetal Schoolgirl, le rogue-lite pour weebs
L'aliénation au travail, ça marche aussi pour les robots ?
Il y a déjà une bonne dizaine d'années de cela, un monsieur barbu en chemise hawaïenne s'amusait à crier "JAPOOOON" quand il voyait apparaître un jeu un peu étrange venu du pays du Soleil-Levant. Nul doute que s'il voyait Fullmetal School Girl aujourd'hui il le crierait. Si vous êtes fan de tokusatsu, il y a possibilité que ça vous plaise.
En an 2089 au sein de la Fédération Unie du Japon, il est désormais normal de travailler 24h PAR JOURS. Pour ça, la méga-corporation à la tête du pays se sert de cyborg esclave complétement aliéné. C'est alors que deux lycéennes transhumanisées décident de partir à l'assaut d'une bâtiment, pour renverser le pouvoir en place et accomplir leur vengeance. Tel est le synopsis complétement barré de ce rogue-lite.
Votre objectif ? Monter tout en haut d'une gigantesque tour. Pour cela au début de chaque run vous pourrez choisir une arme à distance et une arme de contact, auxquelles s'ajouteront un bouclier et un drone. Chacune ayant leur propre statistique. Chaque étage, généré procéduralement contiendra des robots-employés qu'il faudra abattre pour engranger de la ressource qui vous serviront entre chaque run. De plus, chaque étage sera composé d'une ou plusieurs salles de réunion qui une fois nettoyées vous offriront, soit une arme, soit une amélioration ou un soin. Et si en plus, vous accomplissez les requêtes de vos spectateurs, alors vous gagnerez un bonus d'argent.
Ah oui c'est vrai, je ne vous ai pas dit, dans la diegèse du jeu, votre run est streamée et regardée par les spectateurs des gens. Avec possibilité de voir le tchat. Plus votre run est longue, plus vous gagnez de fans, et donc plus d'argent.
Et justement, si le jeu est dans l'ensemble très fun à jouer, malgré une certaine rigidité, son côté très "nawak", couplé à du fan-service, est la plus grande force du jeu, mais aussi ça plus grande faiblesse.
Parce que très rapidement, ce qui saute aux yeux, c'est une grivoiserie, une beauferie pour weeb qui - quand bien même me fait pouffer- n'en reste pas moins d'un goût douteux, avec notre perso qui rabaisse sa jupe chaque fois qu'elle monte les escaliers ou encore les séances d'amélioration du professeur Hakase. Qui non seulement a un chara-design particulier, mais qui en plus prendra un malin plaisir à attacher votre personnage. Sachant que vous aller être obliger de passer par là pour pouvoir avancer, autant ne pas être allergique.
Ca, c'est pas remboursé par la sécu
Et puis, en jetant un oeil aux DLC, tout s'est mis en marche dans ma tête. Sans pour autant l'excuser, le jeu assume complétement sa grivoiserie étant donné sa parenté avec Oneechanbara un jeu où des jeunes femmes peu vêtues doivent découper du zombie.
Mais voilà, malgré le fait que votre serviteur n'arrive toujours pas a passé la première strate. On peut tout même dire que même si le jeu est rigolo, d'un point de vue technique, l'aspect cell-shading fait un peu office de cache-misère et surtout il ne faut pas être allergique à sa proposition. Mais bon avec un missile on peut atomiser des commerciaux robots alors c'est cool quand même.
- Le gameplay qui se prend vite en main
- L'hommage au tokusatsu
- Le fan service
- Le fan service
- La rigidité du personnage
- La DA pas génial
Fullmetal Schoolgirl est disponible sur PS5, Switch 2 et PC